Général

Indications
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus érythémateux, des porphyries.
Classe pharmacologique
Anti-inflammatoire et anti-rhumatismal
Liste
non listé
Classe ATC
Non classé
Spécialités existantes
PLAQUENIL® 200mg cp pelliculé
Approvisionnement
Matière première disponible.

C.I.

Ce médicament est contre-indiqué en cas :
- De rétinopathie,
- D’hypersensibilité à la chloroquine ou à l’hydroxychloroquine.

Précautions d'emploi

L’utilisation de l’hydroxychloroquine doit se faire avec prudence en cas d’insuffisance hépatique ou rénale (adapter la posologie) et de psoriasis (aggravation des lésions).
Chez les sujets atteints de porphyrie intermittente, la prise d’hydroxychloroquine peut déclencher la survenue d’une crise aiguë.
L’hydroxychloroquine appartient à la classe des amino-4-quinoléines. D’autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aiguë chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD.
Bien qu’aucun cas d’hémolyse n’ait été rapporté avec cette substance, par principe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est recommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus courrament rencontrés sont :
- Oculaires : modifications au niveau de la cornée, vision floue due à des troubles de l’accommodation,
- Gastro-intestinaux : nausées, vomissements, diarrhées, anorexie, douleur abdominale,
- Cutanéo-muqueux : prurit, éruption cutanée, modification ardoisée de la pigmentation de la peau ou des muqueuses, décoloration des cheveux, possible aggravation d’un psoriasis, des éruptions bulleuses incluant de très rares cas d’érythème polymorphe et de syndrome de Stevens-Johnson, et une photosensibilité, une pustulose exanthématique aiguë généralisée peut survenir,
- Ototoxiques : acouphènes, vertiges, exceptionnels cas de surdité,
- Hépatiques : Augmentation des transaminases (exceptionnellement hépatite fulminante),
- Sur le système immunitaire : urticaire, d’angiœdème et de bronchospasme.

Mécanisme d'action

La substitution du groupe hydroxyéthyl au groupement éthyl sur la chaîne latérale de la 4-amino-quinoléine lui confère une action anti-inflammatoire et antalgique.
L’effet antalgique peut apparaître rapidement. L’action sur les signes articulaires est en général retardée.
Un ralentissement de la vitesse de sédimentation peut être observé.

Surdosage

Signes cliniques d’un surdosage sont pour des doses absorbées ≥ 25 mg/kg: céphalées, troubles visuels, collapsus cardiovasculaire, hypokaliémie, troubles du rythme, troubles de la conduction et convulsions, rapidement suivis d’un arrêt respiratoire et cardiaque brutal.
Ces effets peuvent apparaître très vite après ingestion d’une dose massive, la prise en charge devra être rapide: lavage gastrique, charbon activé, réanimation symptomatique.
Le traitement spécifique est le diazépam par voie parentérale en milieu spécialisé.

Prix et remboursement

Prix indicatifs
Les prix présentés sont uniquement à titre indicatif en tenant compte des dosages les plus fréquemment prescrits en préparation magistrale pédiatrique.
Ils sont TTC et calculés en fonction du coût des matières premières, des articles de conditionnement ainsi que du coût de la main d’œuvre et sont susceptibles de varier d’une pharmacie à l’autre.
30 gélules de 150mg à 300mg : Entre de 35€ et 45€
60 gélules à 50mg : Entre de 40€ et 45€

Notice

Vous trouverez sur le lien suivant une notice directement téléchargeable et imprimable à destination de vos patients.
Notice

Ref.

Références bibliographiques
(1) Fabien Bruno. 2012. Doses maximales et doses usuelles en pédiatrie. 1ère édition. Paris. Les éditions porphyre. P. 73
(2) Carol k. Takemoto, Jane H. Hodding, Donna M. Kraus. 2016. Pediatric and Neonatal Dosage Handbook. 23ème édition. Wolters Kluwer. p. 921
(3) HAS / Service des maladies chroniques et dispositifs d’accompagnement des malades. 2010. Guide « Lupus érythémateux systémique ». p.36
